Pour sortir de ce labyrinthe sans murs
désert qui s'étend
comme une neige ocre sur tes yeux
les vieux arbres deviennent
ombres de sable
et leur sang dur tourbillonne avec le vent
jusqu'aux étoiles de marbre
ensuite ils comprendront
que mourir n'est pas mourir
si quand le soir vient,
il nous réduit en or et en cendre
Que mourir n'est pas mourir
si quand le soir vient
nos rêves sont poussière dorée
pure lumière qui flotte
dans la pénombre

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